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MIKA ROTTENBERG - "NOTHING IS LOST. ART AND MATTER IN TRANSFORMATION", GAMeC, Bergame, Italie


  • GAMEC 53 Via San Tomaso Bergamo, Lombardia, 24121 Italy (map)

Le GAMeC présente Nothing is Lost. L'art et la matière en transformation, dont les commissaires sont Anna Daneri et Lorenzo Giusti. L'exposition est le deuxième chapitre de la Trilogie de la matière, un projet d'exposition à long terme commencé en octobre 2018 avec l'exposition Black Hole. Art et matérialité de l'informel à l'invisible.

Le projet implique des historiens de l'art, des conservateurs, des philosophes et des scientifiques, et aborde un débat transversal autour du thème de la matière, tout en activant un dialogue avec l'histoire des découvertes scientifiques et en établissant une comparaison avec le développement des théories esthétiques. Le programme prévoit un cycle de trois expositions, accompagnées d'autant de publications, avec la présence d'artistes et d'œuvres de différentes générations.

Après le premier rendez-vous du cycle, consacré à l'essence de la matière, dans toute sa profondeur, en dialogue avec les théories de la physique moderne, la deuxième exposition du programme s'intéresse à l'œuvre des artistes qui, à différentes époques, se sont penchés sur la transformation de la matière, s'inspirant de la vie des éléments pour développer une réflexion sur la réalité des choses, sur le changement et sur le temps.

"Rien ne se perd" est le début de la célèbre maxime attribuée à Lavoisier, par laquelle le chimiste français expliquait le sens général de sa loi de conservation de la masse, qui stipule qu'au cours d'une réaction chimique, la somme des masses des réactifs est égale à la somme des masses des substances. La matière, en d'autres termes, ne peut être créée et ne peut être détruite.

De ce principe fondamental vont découler un certain nombre de notions fondatrices de la modernité qui, au cours des siècles suivants, conduiront à la définition de la théorie de la relativité et donc à l'identification d'une équivalence substantielle entre masse et énergie, et donc à la croyance de plus en plus élaborée - racontée par les scientifiques, les artistes et les philosophes - en une matière toujours vivante, toujours présente, faisant partie d'un monde en perpétuelle transformation.