L’exposition « Marabout de ficelle » est née de la coopération de trois projets d’associations : l’association laïque du Prado (alPrado), Renard Bleu et le Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA, avec le dispositif Rejouer la collection.
alPrado, créée en 1971, est une organisation à but non lucratif qui soutient les personnes en situation de précarité, en particulier les enfants, les jeunes et les familles. Elle propose des services d’hébergement et d’accompagnement éducatif et social pour favoriser l’insertion et l’autonomie des personnes. Pour répondre à leurs besoins, alPrado coopère avec divers acteurs locaux.
Pour ce projet, le Frac MÉCA a travaillé avec des jeunes de la Maison d’Enfants à Caractère Social (MECS) Labarthe, qui accueille des jeunes filles de 14 à 21 ans réparties en deux services : un internat et un service extérieur.
Le Frac MÉCA et la MECS Labarthe ont invité pour ses 30 ans, l’association Renard Bleu. Celle-ci a été créée afin de promouvoir et démocratiser l’art et mettre en lumière le travail de jeunes artistes issu·es d’écoles d’arts (Brest, Rennes, Nantes, Bordeaux, Pau, Paris et Saint-Étienne) en éditant des coffrets de multiples.
En parallèle de l’exposition « Primavera, Primavera », qui met aussi en avant le travail de jeunes artistes autant que les attentes et les espoirs des jeunes générations, l’exposition « Marabout de ficelle » met en lien des œuvres de la collection du Frac MÉCA, réalisées par des artistes alors qu’iels avaient moins de 30 ans, avec des œuvres produites au cours des 30 premières années de Renard Bleu, en jouant avec une contrainte du monde de la jeunesse : en s’inspirant de la comptine « Trois petits chats », les commissaires réalisent une anadiplose visuelle, où une œuvre en entraine une autre, par un jeu de ressemblances, en donnant de la place à l’interprétation sensibles des participantes.

Le commissariat a été porté par l’équipe de la MECS Labarthe et le Frac MÉCA. 

Artistes présenté·e·s (collection du Frac ou association Renard bleu) : Claude Closky, Rodriguo Stuart, Larry Clark, Yann Stofer, Adrianna Wallis, LL de mars, Pauline Bastard, Laurence Lepron, Sophie Lamm, Simon Quéheillard, Joan Fontcuberta, Lou Anna Jourdan, Bastien Cosson, Mélanie Vincent, My-Lan Hoang-Thuy, Abel Dutournier, Elisabeth Garouste & Mattia Bonetti, Morgane Rousseau, Christian Boltanski, Richard Rondelez, Hervé Coqueret, Romain Boulay, Gosette Lubondo, Carole Rivalin, Willy Zielke, Éric Gouret, Paul-Aymar Mourgue d’Algue et Juliette Mottier

Carte blanche à 13 artistes sur le Palais

Semblable à un être humain au destin singulier, le Palais de la Porte Dorée a connu, au cours de presque un siècle, une multitude de vies. Ceux qui le parcoururent en goûtèrent les fruits, parfois savoureux, parfois amers. Le vent de l'histoire a changé les noms ou les intentions, mais générations après générations, les artistes ou leurs travaux ont été réclamés pour symboliser les identités successives de cette institution, souvent transformée, selon l'évolution des consciences.

Ainsi Jean de Loisy, invité pour une exposition carte blanche, décrit-il le Palais de la Porte Dorée. En réponse à cette invitation, il s'associe au commissaire Raphaël Giannesini et propose à 13 artistes internationaux, d'origines et de générations très diverses, d'investir les espaces historiques du Palais et d'en sonder l'esprit à travers des créations in situ.

Les artistes invités s’emparent de ce lieu si particulier et, avec les principaux concernés, c’est à dire les humains, ceux qui aujourd’hui y travaillent ou simplement le visitent, inventent pour ce monument singulier, des œuvres qui en activent les significations et la mémoire. Les sculptures, dessins, films et installations réalisés pour cette exposition sont pour la plupart conçus avec la participation des usagers de ce Palais-Musée-Aquarium.

La série de commandes qui en résulte dessine un parcours d'art contemporain inédit, ponctué d'œuvres souvent monumentales et empreintes de spiritualité.

Artistes

Charlie Aubry, Katinka Bock, Seham Boutata, Claude Closky, Teresa Fernandez-Pello, Juliette Green, Mathieu Abonnenc, Aung-Ko, Amalia Laurent, Nge Lay, Kokou Ferdinand Makouvia, Rirkrit Tiravanija, Vivien Zhang.

Avec la collaboration des usagers, personnel et visiteurs, du Palais de la Porte Dorée.

Commissariat

• Jean de Loisy
  Historien d’art et commissaire d’expositions indépendant.

• Raphaël Giannésini
  Commissaire d’expositions

• Christine Piquéras
  Directrice du monument historique, de l’immobilier et de la sécurité au Palais de la Porte Dorée.

• Cécile Vermorel
  Cheffe du service de la coordination et de la programmation culturelle du Palais de la Porte Dorée

Source : https://www.histoire-immigration.fr/chaque-vie-est-une-histoire/les-oeuvres-du-parcours-palais

BORDERLINE // EXPOSITION COLLECTIVE

vernissage • samedi 21 septembre 2024
à partir de 18h

exposition du 24 septembre au 23 novembre 2024

avec béatrice balcou • cécile bart • basserode • mathilde besson
joseph beuys • daniel buren • claude cattelain • josé león cerrillo
christo • claude closky • marc couturier • jason dodge
peter downsbrough • jean dupuy • lena goarnisson
angélique jacquemoire • ann veronica janssens • uwe max jensen
piero manzoni • mathieu mercier • robert milin • hugo pernet
philippe ramette • claude rutault • josef schulz • elsa werth
erwin wurm • zhu hong

remerciements Frac Franche-Comté, l’entreprise Géotec, Quetigny, galerie Laurent Godin, Paris et les collectionneurs privés

50 ans, c’est un bel âge… Mais pas forcément celui de la sagesse ! Le 15 juin 2024, Le Parvis fête ses 50 ans, célébrant ainsi 5 décennies de création tous azimuts.

Pour sa part, le centre d’art contemporain qui en 50 ans a programmé plus de 300 expositions, soufflera ses bougies avec une exposition en mode feed-back et prospective, intitulée Future is now, qui conviera une cinquantaine d’artistes ayant exposé de 1974 à 2024 à revenir sur les lieux du crime !

Le Parvis qui est l’une des premières institutions d’art contemporain à voir le jour en France¹ est également l’une des plus atypiques. Et force est de constater que ces 5 décennies passées n’ont pas entamé l’engouement des artistes et des publics pour ce lieu intrigant, implanté dans un centre commercial et intégré à une scène nationale.

Bien au contraire car aujourd’hui encore, les artistes sont particulièrement inspirés par cette configuration insolite.

Et ce dont témoigne l’exposition Future is now, c’est bien de leur attachement au lieu..., pour que 40, 30 ou 20 ans après, ils décident d’y revenir avec le même plaisir !

Mais cette exposition collective est également une traversée historique et institutionnelle d’un demi-siècle de politiques culturelles, de création et d’expositions en France :

De l’empirisme des débuts et des espaces dits « d’expositions » ou « d’arts plastiques », mais pas encore appelés « contemporains ». Des accrochages « amateurs » sur cimaises brinquebalantes à la naissance des grands mouvements artistiques contemporains. De la décentralisation des lois Lang jusqu’à la prise en compte par les artistes des enjeux politiques et sociétaux. De la liberté qui fut laissée aux créateurs ainsi qu’à un écosystème de l’art balbutiant. Du rejet de la peinture à la promotion de l’art vidéo et du numérique. Aux années qui se recentrèrent sur l’expérience humaine à l’ère pourtant de la dématérialisation et du post-internet. Aux artistes et aux marchés super médiatisés puis au retour à un art conscient de l’autre humain ou non. Et, pour finir, à cette lame de fond que sont les questions de genres et les problématiques écologiques dans la création actuelle. Voilà autant de sujets abordés ou évoqués dans cette exposition des 50 ans, à travers les archives du lieu et les œuvres récentes des artistes invités qui y ont exposé de 1974 à 2024.
 

Avec les œuvres de :

Martine Aballéa . Saâdane Afif . Atelier Van Lieshout . Nils Alix-Tabeling . John M. Armleder . Virginie Barré . Berdaguer & Péjus . Michel Blazy . Bianca Bondi . Céleste Boursier-Mougenot . Xavier Boussiron . Ulla von Brandenburg . Nina Childress . Claude Closky . Delphine Coindet . Caroline Corbasson . Alain Declercq . Damien Deroubaix . Erik Dietman . Mounir Fatmi . Daniel Firman . Dora Garcia . Marco Godinho . Laurent Grasso . Josep Grau-Garriga . Joël Hubaut . Fabrice Hyber . Pierre Joseph . Kapawani Kiwanga . Arnaud Labelle-Rojoux . Bertrand Lavier . Ange Leccia . Jacques Lizène . Philippe Mayaux . Caroline Mesquita . Tania Mouraud . Philippe Quesne . Philippe Ramette . Lionel Sabatté . Bruno Schmeltz . Franck Scurti . Alain Séchas . Djamel Tatah . Barthélémy Toguo . Niek Van de Steeg . Xavier Veilhan . Jean-Luc Verna . Jacques Vieille . Gisèle Vienne . Jerôme Zonder

¹ Le CAPC Bordeaux 1973, Le Centre Georges Pompidou 1977, Le Nouveau Musée, Villeurbanne 1978

Commissaire d'exposition : Ali Akay.

Commissaire d'exposition : Jisue Byun

Commissaires : Jade Barget, Daisy Lambert, Camille Martin, Céline Poulin & Elsa Vettier

Pour les 40 ans des Frac, il s’agit à la fois de repenser l’histoire de l’institution, écrite notamment par le biais de sa collection, et de tendre vers des futurs communs et désirables.

L’exposition Gunaikeîon invite plusieurs commissaires à écrire leur propre récit à partir des œuvres de la collection et dans la rencontre avec d’autres œuvres invitées. Traditionnellement, le gunaikeîon était l’appartement, dans les maisons grecques et romaines, où les femmes passaient la plupart de leur temps et qui se situait à l’écart, afin qu’elles n’aient aucun contact direct avec la rue. Avec cette exposition, il s’agit au contraire d’ouvrir les espaces des Réserves du Frac et de la Chaufferie de la Fondation Fiminco aux quartiers alentours et aux bruits du monde. L’exposition se déploie en plusieurs chapitres où les commissaires proposent une actualisation de la collection à l’aune de leurs obsessions respectives, ancrées dans la société contemporaine.

Avec les œuvres de : Ismaïl Alaoui Fdili, Pierre Allain, Marie Angeletti, Luisa Ardila Camacho, Fabienne Audéoud, Azzeazy, Andrés Baron, Eva Barto, Éric Baudelaire, Safouane Ben Slama, Abdelhak Benallou, Adam Bilardi, Jean-Luc Blanc, Andrea Blum, Sophie Bonnet-Pourpet, Katharina Bosse, Ulla von Brandenburg, Stéphanie Brossard, Dora Budor, Victor Burgin, A.K. Burns, Laura Burucoa (en collaboration avec Shveta Lebonheur, Sara Bouazzaoui, Yasmine Kicha), Bruno Carbonnet, Tom Cazin, Ève Gabriel Chabanon, Nina Childress, Rina Cho & Nozomu Matsumoto, Claude Closky, Lynne Cohen, Mathis Collins, Éric Corne, Bady Dalloul, Fred Deux, Livia Deville, Inès Di Folco, Lana Duval, Xiao Fan, Sylvie Fanchon, Jenny Gage, Lola Gonzàlez, Laurent Grasso, Renée Green, Wiame Haddad, Shuo Hao, Tirdad Hashemi / Soufia Erfanian, Pati Hill, Mayssa Jaoudat, Nanna Kaiser, Atiéna R. Kilfa, Kapwani Kiwanga, Pierre Klossowski, Nile Koetting, Byong Jin Koh, Sasha Litvintseva & Beny Wagner, Ken Lum, Mira Mann, Mélanie Matranga, Ad Minoliti, Arash Nassiri, Jürgen Nefzger, Josèfa Ntjam, Anouchka Oler Nussbaum, Nygel Panasco, Yuri Pattison, Bruno Persat, Émilie Pitoiset, Agnieszka Polska, Philippe Poupet, Marie Preston, Richard Prince, Alex Quicho, Harilay Rabenjamina, Pipilotti Rist, Johanna Rocard, Liv Schulman, Bruno Serralongue, Chloé Serre, Shimabuku, Cally Spooner, P. Staff, Wolfgang Tillmans, Lauren Tortil, Didier Trenet, Michael Van Den Abeele, Sophie Varin, Yuyan Wang, Rehana Zaman & Liverpool Black Women Filmmakers.

Source : https://www.fraciledefrance.com/40-ans-du-frac-gunaikeion/

Depuis le XVe siècle, où les représentations de monnaies métalliques et de scènes de transactions dans la peinture se multiplient, jusqu’au XXe siècle, où une réflexion plus intrusive dans les mécanismes de l’argent apparait, en passant par le XIXe siècle, qui voit son économie de l’art bouleversée par la naissance de l’impressionnisme et le rôle prépondérant du marchand d’art Paul Durand-Ruel, l’imaginaire produit par les artistes à propos de l’argent est riche et permanent.

Quelques cent-cinquante pièces d’horizons divers dans l’histoire de l’art, de Simon Vouet et Louis le Nain à Arman et Warhol, en passant Degas ou Renoir, seront présentées au public dans les salons historiques de l’Hôtel de la Monnaie.

An Uncertain Pleasure is an exhibition that focuses on multimedia and time-based artworks from the Pierre Huber Collection. The title of the exhibition is taken from the eponymous work by Zhang Peili, a pioneer of video art in China, and pays homage to the global, cultural and geographically multifaceted perspectives addressed in the collection, which is unique in its heterogeneity.

An Uncertain Pleasure is divided into 4 thematic divisions, one for each level of MAMBO, highlighting some of the concepts that are transversally manifested in the collection: socio-political questions, identity politics, the representation and fragmentation of the body, performativity and performance, globalization and diaspora.

Cette exposition présente des « peintures de mots et des tableaux parlants », ainsi que des exemples de dessins, photographies, et installations. Cette pratique d’utilisation de lettres, mots, phrases ou encore ponctuation comme vocabulaire plastique s’est développée au 20ème siècle et perdure aujourd’hui dans le travail de nombreux artistes, de générations différentes. La mise en forme graphique et la mise en couleur transforment un outil de langage en un objet visuel avec ses codes et sa sensibilité, ouvrant les portes sur un monde imaginaire et poétique.

Commissariat : Sylvie Fanchon et Camila Oliveira Fairclough

Vernissage le 15 octobre 2022

Pour mettre en lumière la foisonnante diversité et la fondamentale liberté du livre d’artiste, un prix d’envergure européenne a été créé par Laurence Dumaine Calle, en hommage à Bob Calle (1920-2015). Ce grand collectionneur d’art fut le fondateur et premier directeur du Carré d’Art de Nîmes après une carrière médicale à l’Institut Curie à Paris, et entretint des amitiés nourries avec les artistes important·es de sa génération.

Remis tous les deux ans depuis 2017, le Prix Bob Calle réunit un jury composé d’artistes, de critiques, galeristes, collectionneur·ses et conservateur·rices – parmi lesquel·les Jean-Michel Alberola, Alexandra Baudelot, Bernard Blistène, Christian Boltanski (†), Jean de Loisy, Anne Moeglin-Delcroix ou Bertrand Schefer – pour récompenser la création d’un·e artiste qui a choisi le medium livre.

Ce sont les fruits de ces sélections éclairées que la Fondation Jan Michalski vous donne à voir dans cette exposition présentant les 42 livres d’artistes nominés et lauréats des éditions 2017, 2019 et 2021 du Prix Bob Calle. Autant de fertiles territoires d’expérimentations où le livre, investi par l’art, affranchi de ses fonctions conventionnelles, renouvelle ses potentiels d’inventivité et de beauté.

Quelles qu’en soient les raisons, le désir d’évasion ou de dépaysement, les vacances en solitaire ou le tourisme de masse, le voyage a toujours été pour les artistes source d’inspiration.

Avec des œuvres de Claude Closky, Muriel Bordier, Jérémie Gindre, Henri Girard, Lamia Joreige, Richard Long, Richard Louvet, Martin Parr, UNTEL, Lawrence Weiner.

© Claude Closky

Crédit photographique : Frac Bretagne

Chez les artistes contemporains, l’alimentation fait recette ! Illustrations au travers des oeuvres de Rodolphe Huguet, Jean-Marc Chapoulie et Claude Closky. 

Le Fonds Régional d'Art Contemporain de Franche-Comté propose un contre-point artistique à l'exposition scientifique développé par le musée des Maisons comtoises sur le thème de l'alimentation. 

L'aliment et sa consommation sont une véritable matière première pour les artistes. Car au travers de la banalité de l'obligation de se sustenter, c'est une culture qui se révèle. Cet acte si simple, si évident dit beaucoup de notre rapport aux autres, de notre mode de vie, de notre personnalité. Rodolphe Huguet, Jean-Marc Chapoulie et Claude Closky l'ont bien compris. Au travers de leurs oeuvres, en jouant avec la nourriture, ils nous invitent à penser à ce que ce que nous ingérons, à ce qui devient une part de nous même.