Le Voyage à Nantes et la Semitan invitent cette année Florentine et Alexandre Lamarche-Ovize à intervenir sur deux tramways de la ligne 3.

Investissant ces supports à la manière de tableaux mobiles dans l’espace urbain, le duo d’artiste imagine Le train fantôme, un bestiaire composite qui évolue dans une toile de fond peuplée de références à la ville : un éléphant pour les Machines de l’île, des créatures sous-marines des romans de Jules Verne, un coq, un canard et une tortue que l’on peut rencontrer au Jardin des plantes ; mais aussi des créatures plus exotiques comme un flamant rose, un hippopotame, ou un crocodile.

Cette joyeuse farandole est une hybridation de l’imaginaire et du réel, un mélange des genres et des espèces, ponctuée de références à l’histoire de Nantes, ville portuaire marquée par les échanges commerciaux.

Avec Le train fantôme, Florentine & Alexandre Lamarche-Ovize illustrent de manière joyeuse et jubilatoire une notion qui leur est chère : le métissage des cultures, qu’ils ont retrouvé à Nantes à travers différents symboles.

À partir du 1er septembre, l’un des deux tramway circulera sur la ligne 2.

Symbole de pouvoir, de dévotion comme de séduction, outil d’exploration tactile indispensable au travailleur comme à l’artiste, le motif de la main et du gant est ici décliné depuis le XVIe siècle jusqu’à la création contemporaine. À travers un choix d’œuvres issues des collections du musée enrichi de prêts extérieurs, cette exposition thématique propose un éclairage inédit sur les fonctions narratives de la main, tantôt à nu, tantôt gantée. Les dessins, estampes, sculptures, peintures et vidéos rassemblés témoignent de la puissance créatrice et métaphorique des jeux de mains et de leurs accessoires de choix, les gants.

Une exposition sous le commissariat de Philippe Piguet, historien, critique d’art et commissaire indépendant, assisté de Margaux Farron, collaboratrice scientifique

La Fondation François Schneider présente pour la période estivale, une exposition temporaire intitulée « Aqua Terra » mettant en avant la céramique contemporaine à travers le travail sculptural de 32 artistes céramistes.
« Aqua Terra » offre l’opportunité de plonger dans un monde à la fois tangible et fantastique, où l’imagination est libérée grâce à la magie de la céramique. Structurée en six parties, l’exposition dévoile différents univers en lien avec le monde aquatique, transportant le visiteur de la plage ensoleillée à l’horizon marin, des régions polaires aux profondeurs de l’océan. Les artistes ont exploré toutes les manifestations de l’eau, qu’il s’agisse de la beauté des icebergs flottants dans les océans ou de la vie sous-marine avec ses coraux colorés et ses animaux marins.
Les sculptures en céramique permettent de représenter de manière saisissante ces différentes sources d’inspiration autour de l’eau, tout en transmettant sa fragilité et sa délicatesse en tant qu’écosystème précieux.

Commissaire de l’exposition :
Sarah Guilain, chargée des projets artistiques et de la collection

Florentine et Alexandre Lamarche-Ovize sont invités par le centre d’art Le Lait à investir des vitrines abribus du réseau libéA de l’agglomération albigeoise.

Pour cette exposition intitulée Les espèces compagnes, les artistes se sont inspirés de deux références iconiques et incontournables de l’histoire culturelle albigeoise. Leurs déambulations dans la Cité Épiscopale les ont d’abord menés vers la cathédrale Sainte-Cécile, et notamment vers les motifs colorés et géométriques ornant ses murs. Puis, un passage par le Musée Toulouse-Lautrec leur a permis de redécouvrir les chiens représentés dans les œuvres de jeunesse du célèbre peintre. Une fois de retour dans leur atelier, ils ont cherché à s’approprier ces images et à les mêler à leur propre univers foisonnant, combinant art et artisanat, représentation et motif, reproduction et original.

Ils ont ainsi imaginé une série d’affiches qui vont être déployées dans les abribus de l’agglomération albigeoise. Jeux de texture, de technique, d’interpellation – pourquoi ces animaux nous regardent-ils si intensément ? – se mêlent ici pour nous proposer une expérience de l’exposition décalée, ancrée dans l’espace public, au plus près de notre quotidien.

BEST IN SHOW s’amuse, avec la distance réjouie de celle qui n’a toujours pas rencontré son partenaire canin; de la relation souvent irraisonnée que l’être humain entretient avec son animal de compagnie.

“Attention à mon chien ! Hurla un jour ma mère.

“Il est ce que j’aie de plus précieux au monde!”.

Avec Julien Berthier, Io Burgard, Cornelius De Bill Baboul, Gab Bois, Perrine Boudy, Pim Blokker, Marcos Carrasquer, Mary Clerté, Jòszef Csatò, Jacques Floret, Adrien Fregosi, Vidya Gastaldon, Jochen Gerner, Sébastien Gouju, Camille Grosperrin, Diane Guyot de Saint Michel, Hippolyte Hentgen, Vincent Kohler, Arnaud Labelle-Rojoux, Thierry Lagalla, Florentine et Alexandre Lamarche-Ovize, Tiziana La Melia, Paul Leblanc, Laurent Le Deunff, Gil Lesage, Frédérique Loutz, Olivier Marty, Coco Mayer, Henriette Von Muenchausen, Camila Oliveira Fairclough, Hugo Pernet, Brieuc Remy, Caroline Rennequin, Florence Reymond, Alain Séchas, Samuel Trenquier, Sarah Tritz, Vincent Villard, William Wegman

Vernissage jeudi 20 octobre 2022

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Le MASC est un musée « laboratoire », l’un des premiers à s’engager en faveur de l’art de son temps.
Centrée sur la peinture, et affectionnant les parcours à contre-courant, la collection interroge le rapport de l’art à son modèle.Elle ouvre également le medium pictural à la conversation avec d’autres techniques et à l’hybridation des matières et des formes.

Depuis longtemps l’art a perdu son exclusivité mimétique, détrôné par les technologies, la photographie, le cinéma et l’art vidéo puis par la révolution numérique. Mais à l’heure de la prolifération des images et de la dilution de nos vies dans le virtuel, sans doute a-t-il su garder son âme et conserver intact son pouvoir de révélation. L’artiste, en posant son regard sur le monde, en capte les beautés et les tressaillements.Les œuvres sont rarement univoques et pourraient même s’avérer trompeuses : une image peut parfois en contenir une autre et jouer un double jeu, qui vient perturber la vision.

UNBUILT réunit des meubles et des objets conçus par des artistes français et internationaux libérés de toute convention. Pièces uniques ou éditions très limitées, ces « sculptures d’usages » sont conçues par amour, nécessité ou générosité. Les objets sélectionnés par UNBUILT rappellent le design tout en y échappant par les questions d’échelles, de normes, ou de non reproductibilité. S’intéresser aux objets conçus par des artistes, et non par des designers, ouvre le champ à davantage d’intuition, d’invention, d’empirisme qui ne rendent ces objets que plus attachants. Les heureux collectionneurs de cette nouvelle sélection pour la Fondation Ricard sous le signe du « minimal surréaliste » possèderont tout à la fois une œuvre d’art, un objet fonctionnel et une part d’un projet artistique ambitieux.

Au cours de sa longue histoire, l’abbaye cistercienne de l’Escaladieu, bien après sa vente en tant que bien national suite à la Révolution française, fut durant quelques années transformée en hôtel restaurant. De cette nouvelle et brève vocation, il reste encore aujourd’hui de nombreuses modifications architecturales, quelques photographies et surtout des récits émouvants.

En souvenir de ce passé quelque peu oublié, une quinzaine d’artistes ont été conviés à dresser leur propre table. Le Banquet de l’Escaladieu invite à une relecture contemporaine de ce moment de partage qu’est le repas dont les changements de modes et de codes ont suivi les évolutions de l’Histoire des civilisations et des arts. Aujourd’hui, à la sortie d’une crise sanitaire où la convivialité est devenue danger, ce sujet a pris une saveur particulière pour les artistes comme pour chacun de nous.

De la symbolique des fleurs au Moyen-Âge aux problématiques actuelles sur le bien-être et la préservation de la planète, le jardin a toujours fasciné les artistes qui ont souhaité inscrire les sensations que leur inspirait, le jardin dans l’Art

Une quarantaine d’artistes de notre temps dévoilent leur vision dans l’exposition « Le jardin, miroir du monde ». Une invitation à ressentir le pouvoir apaisant des thèmes liés à l’art du jardin, et les écosystèmes propres aux jardins et à préserver, l’inter-pollinisation entre les mouvements environnementaux et le travail terre à terre du jardinier.

Magritte, Mapplethorpe, RU XIAO FAN, Francesco Clémente et nombre d’artistes internationaux ou émergents dessinent les contours de l’espacethérapeutique, culturel et nourricier qu’est le jardin.

Au fil de sept chapitres : le motif floral, le thème des oiseaux, Naturalia, le jardin intérieur, les femmes et le jardin ainsi que la préservation de la nature, les artistes déclinent les fascinantes facettes que le jardin révèle.