DOJO, le temple de l’abstraction

Conçu comme un temple voué à la contemplation de la peinture abstraite et monochrome, le dispositif propose une relecture inédite de l’art minimal occidental, au travers du prisme des arts martiaux et des pratiques énergé tiques. 

Delphine Coindet, Corde bleue et orange, 2017

L’ensemble des œuvres, constitué essentiellement de tableaux, fait échos à l’architecture du dojo, aux grilles formées par l’assemblage des tatamis, à leurs coloris et leurs compositions. Cette exposition collective et transgénérationnelle rend hommage à Yves Klein, qui au début des années cinquante accroche ses premières œuvres au Gimnasio BushidoKwai de Madrid puis dans son dojo parisien, aux côtés du portrait de Jigoro Kano, maître fondateur du Judo Kodokan. 

Aménagée comme un véritable dojo, la salle d’exposition prend l’allure d’une école expérimentale. Dans ce cadre, les publics sont invités à prendre part à tout un programme d’activités, comprenant des démonstrations de Judo et de Ju-Jitsu, des séances d’initiations au Yoga et à la Méditation; une table ronde réunissant artistes, historiens de l’art et judokas, des performances ainsi que des projections de films.